21 mars 2007

La fin d'une histoire

Bonjour chers lecteurs.

Aujourd'hui, je ne vais pas vous présentez un chef de guilde ou un important personnage d'Azeroth, je vais vous parler de moi, Osinae Elendil.

J'ai commencé le journalisme à la Main de Velours, lorsqu'elle a racheté, vous vous en souvenez, le très célèbre Journal d'Azeroth. Cependant, l'union ne dura pas, suite à la fermeture de la Main, et aucune parution n'eut lieu.

A cette même époque, la Comtesse de Menethil, Esmealia de Casvelar'Is, se décida à lancer son propre journal. Elle fit alors appel à moi pour l'aider dans ce projet. La Torche d'Azeroth était née.

J'ai pris grand plaisir à rencontrer des tas de personnes différentes, à écouter des histoires toutes plus étonnantes les unes que les autres, à vous faire partager mes découvertes, à vous tenir informés de tout ce qui se passait en Azeroth.

Mais ce temps est aujourd'hui révolu. En effet, j'ai décidé de mettre un terme à mon travail à la Torche. Je ne sais pas si le journal continuera sans moi, puisque je n'ai aucun successeur en vue. Sachez que j'ai énormément apprécié votre soutien, notamment ceux qui ont pris le temps d'écrire des articles, Wicca, Tsohanoai, E., et les autres.

Et pour cette dernière parution, nous finissons en beauté avec le superbe texte de Danelaan, lauréat du concours de textes organisé par Endemyon.

Bonne lecture !

Concours de textes

Un concours de textes inter-factions a été organisé récemment sous la coupelle d'Endemyon Cornaline. Le sujet était "la naissance d'un héros". La rédaction de la Torche est fière de vous présenter ici le texte lauréat. Bonne lecture!
Nathan ou l’exil d’un paria, par Danelaan

Le soleil toisait Hurlevent d’un regard distant, perçant difficilement le voile blanc qui surplombait la ville. Les flocons tombaient et tourbillonnaient dans leur danse mystérieuse depuis trois jours, sans interruption, mais cela n’empêchait pas citoyens, marchands et voyageurs de s’affairer dans les grandes rues. On entendait les commerçants tenter de vendre leurs derniers fruits, les femmes bavarder gaiement sans se soucier du temps, les gardes contrôler les trop nombreuses arrivées. Et au sein de cette effervescence, contre un bâtiment d’une rue commerçante, la main tendue, un gamin était assis.

L’on aurait vu sa misère quand bien même il n’aurait pas été entrain de mendier ; outre cette éloquente posture, il ne portait en effet qu’une guenille sur la peau et à peine de peau sur les os. Le passant qui se serait arrêté lui aurait vu une tignasse brune, sale et mal coiffée et pour peu que son regard ait croisé celui du petit, il aurait vu de grands yeux bleus, pâles et mélancoliques, qui auraient été beaux sans leur éclat tragique, leur désillusion.
L’enfant se fait appeler Nathan depuis tout petit ; il n’avait jamais eu de famille, ni père, ni mère, ni frères et sœurs ; pas non plus d’autre compagnie que celle de la rue et un temps de ses semblables. Ses huit premiers ans, il les avait passé à l’orphelinat, mais les guerres n’avaient pas tari les flots d’enfants abandonnés et l’on chassa ceux de sept ans et plus, pour faire de la place. Cela faisait ainsi six hivers qu’il vivotait d’une horrible liberté, quémandant à longueur de journée l’aumône pour une miche de pain.
Parfois, il se prenait à penser à ses parents, à les maudire pour sa faim, sa solitude, son malheur. Puis il réalisait que c’était inutile et implorait silencieusement leur pardon, les yeux tournés vers l’azur tourmenté. Il lui arrivait aussi d’haïr la société, de jalouser les passants, mais cela ne lui durait que rarement, persuadé qu’il était que la Lumière le sauverait.

Ce jour-là donc, que le froid le tenaillait et lui infligeait de féroces morsures sur tout son corps, Nathan n’avait pas mangé depuis trois jours et il espérait ardemment qu’une âme lumineuse se tourne vers lui, lui donne un sou ; mais il ne savait que trop bien ce qu’il en serait. Il avait tiré une vérité de son existence miséreuse : un passant donne une fois pour sa conscience, une autre pour que cela se dise, puis passe son chemin.
Le garçon fut finalement arraché à ses pensées laconiques par un éclair de lumière : un chevalier tout en armure passait fièrement par là, la foule s’écartant et l’observant, émerveillée. Les yeux égarés de Nathan étincelèrent à cette vue. Il portait une cuirasse d’un métal si brillant qu’elle lui parut blanche, un heaume lui évoquant un ange vengeur ; ses mains gantées étaient fines et dorées, sa cape claquait au vent, comme indiquant à une armée de le suivre.
Alors qu’il fendait les flots, sur lui posée une multitude d’yeux, Nathan remarqua à l’opposé une silhouette malingre, ballotée par les vagues de passants. Ce garçon, notre petit mendiant le connaissait : un autre orphelin abandonné une seconde fois, mais il ne remettait plus son nom. Cet autre gamin, timide et effaré, qui ne parlait presque pas et que l’on crut même un temps muet, ce petit être perdu et peu débrouillard — Tim ! Voilà, c’était là son nom — se retrouvait crieur des rues, vendant une obscure gazette ; s’il n’avait pas eu si froid, Nathan en aurait ri.
Sous les yeux du jeune mendiant, Tim allait enfin parvenir à s’extraire de la marée humaine lorsqu’il trébucha, bousculé par quelque balourd de méchante humeur. Il réussit à se remettre debout mais, pris par l’élan, ne parvint à s’arrêter à temps ; il atterrit dans les jambes du chevalier, qui le repoussa nonchalamment, et tomba à la renverse, lâchant ses gazettes.

Le cœur de Nathan se serra en voyant ce petit bout d’homme qui tentait de se relever et ses yeux ne quittèrent pas le drame. Il se sentait plus glacé encore que la neige qui ne cessait de tomber et il trembla ; faiblement d’abord, puis terriblement.
Le silence se fit, aussitôt interrompu par un coup de tonnerre : c’était le chevalier. Nathan ne perçut pas les mots, mais il lui parut évident qu’il était très en colère, bien qu’il ne vit pas pourquoi. Devant la foule réunie en cercle qui observait sans rien dire, presque religieusement la scène, il attrapa au col le gamin et le jeta à nouveau au sol, violemment. On entendit un bruit sourd, suivi des pleurs du gamin.

A ce moment, quelque chose en Nathan se brisa, ses spasmes terrifiés s’arrêtèrent. Un espoir de lumière qu’il voyait s’envoler, une terrible vérité qu’il préférait voilée. Devant ses yeux et son âme se déposa une brume rouge, une fureur sans limite. A ses yeux, le chevalier de lumière n’était plus. Il avait en face de lui un homme à l’armure d’un blanc squelettique, au casque macabre, aux mains terrifiantes et funestes, maniant non pas une lance mais une véritable faux, prêt à faucher l’âme innocente d’un garçon malheureux. Son regard se posa ensuite sur le cercle silencieux, approbateur, il l’aurait juré ; il se fit juge et les condamna, devenu bourreau, il jaillit du cercle et tenta maladroitement de faire tomber le maléfique colosse. Hélas, que peut un gamin affamé face à cette incarnation de la déchéance ? Rien, en vérité. Il sentit plus qu’il ne vit la garde se ruer sur lui, son corps s’enflamma de douleur et il fut expulsé de son corps, sombrant dans l’abîme noir de l’inconscience. Il s’éveilla en prison, souffrant comme jamais d’une blessure au cœur plus terrible encore que celles de son corps.

A l’ombre des fleurs resplendissantes se cachent d’autres, atrophiées par le manque de lumière, vivant dans l’espoir d’un rayon. Qu’elles songent seulement à grandir pour que les plus belles leur rappellent qui elles sont. Ce n’est pas vrai que dans les jardins.

Trois jours lui suffirent, trois jours de travaux épuisants, même pas compensés par les repas qu’on ne leur servait pas toujours. On ne l’avait pas jugé mais il était condamné. Son âme s’enflamma à l’idée de la vengeance, les braises ardentes de la colère et de la haine se répandirent en lui ; elles brûlaient déjà dans toute la prison. C’était un monstrueux murmure, le souffle d’un brasier inextinguible, l’incendie d’une révolte imminente.
Et en ces lieux de peine, de désespoir et de haine, pour la première fois, la chance sourit au petit Nathan. Son compagnon de cellule s’évadait justement, le gamin le suivit. Nez au vent, il se tourna vers le nord, le sud, l’ouest puis l’est, ne trouva de direction plus tentante. Il tourna sur lui-même et prit la direction dans laquelle il s’arrêta, vers une destination dont il ne savait rien. Il se retourna une dernière fois vers la cité, jurant qu’il reviendrait et se vengerait.

C’est ainsi que les sociétés forgent leur perte.

01 mars 2007

Klow Ombregriffe, l'explorateur


Wicca: Klow Ombregriffe bonjour. Pouvez-vous brièvement vous présenter à nos lecteurs?
Klow Ombregriffe : *Sourit* Ce genre de question m'a toujours pris au dépourvu, car je n'ai jamais pu y trouver de réponses satisfaisantes. Disons simplement que je suis un guerrier tauren qui n'a pas grandi comme la plupart de ses congénères.
W: D'où venez-vous?
K.O: D'un peu partout. *rigole* Pour être sérieux je suis né dans les Tarides, mais à l'approche de mon vingtième hiver mon clan a été attaqué et décimé. Il n'y a eu que quelques survivants capturés par la Légion Ardente, qui avait préparé cette attaque. Moi j'ai pu rester vivant et libre car j'étais éloigné du camp à ce moment là. J'ai donc promis de les retrouver par tous les moyens possibles et après avoir appris le métier de guerrier en Mulgore, j'ai parcouru le monde à leur recherche, sans réussir à les sauver jusqu'à maintenant.
W: Vous avez plusieurs cordes à votre arc : officier du Brume-Funeste, explorateur, mineur, forgeron et plus récemment Maire de Cabestan. Comment faites-vous pour mener de front toutes ces tâches?
K.O: Et bien certaines se cumulent ensemble. L'exploration permet de découvrir de nouveaux métaux, que je mine dés que j'en découvre, après il me suffit de forger ces métaux quand je reviens de mes explorations. Quant aux postes de Quartier-maître et Maire, cela se ressemble un peu, toujours de la paperasse à s'occuper mais surtout savoir se rendre disponible au besoin, un certain sens de la gestion et savoir écouter les autres.
W: Vous avez d'ailleurs fini par abandonner votre poste de Maire, alors que, de l'avis général, vous remplissiez votre charge avec talent, pourquoi?
K.O: Disons que ces derniers temps je me suis impliqué dans une activité qui demande du temps, et comme cela empiétait trop sur mon temps d'occupation de maire et que je préférais m'occuper de mon activité tranquillement, j'ai préféré rendre mes fonctions. D'ailleurs c’est un des mes principaux adversaires qui a récupéré le poste, car il n’est jamais content de ma "gestion de la ville", je profite donc de cette occasion pour voir s’il saura faire mieux que moi. *Grand sourire*
W: Parlez-nous de votre activité d'explorateur. D'où vous vient ce goût de la découverte?
K.O: Hum ... franchement je ne sais pas trop. Je pense que cela m'est arrivé durant le temps où j'ai pas mal parcouru le monde en solitaire à la recherche des survivants de mon clan. La découverte de nouveaux paysages me procure un sentiment dur à décrire et comme je suis assez curieux de nature, d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours voulu savoir ce qui se trouvait par delà l'horizon que je vois. Ce n'est pas une réponse très claire mais je suis désolé j'ai pas trouvé mieux.
W: C'est ce goût de l'aventure qui vous a poussé à rejoindre les Pirates?
K.O: Non pas du tout, ce fut plus par une certaine obligation personnelle, mais j'y ai trouvé bien plus que je n'espérais trouver finalement ...
W: N'est-ce pas difficile d'être loin de tout ses repères pour une longue période?
K.O: Cela dépend des personnes je dirais, il est vrai que quelqu'un de solitaire s'en sortirait mieux qu'un autre. Pour ma part, être coupé de mes repères m'a été imposé, donc j'ai dû faire avec et finalement j'y ais pris goût. Cela permet de faire parfois le point sur soi-même et ce que l'on a fait, savoir ce que l'on vaut, si on est capable de se débrouiller avec les moyens du bord quand on se retrouve plongé dans un environnement que l'on ne connaît pas.Mais quelle que soit la personne, je ne pense pas qu'on puisse se couper complètement de contacts avec d'autres personnes. On revient toujours même si ce n'est qu'un bref moment vers la "civilisation".
W: Quelles sont les contrées que vous avez visitées?
K.O: La liste est longue et certaines n'ont même pas vraiment de nom pour les citer. Les plus connues sont l'aéroport de Forgefer, le village troll enfoncé dans les montagnes entre Reflet de Lune et Sombrivage et le sommet de la crête lugubre en Azshara. Ah oui ! J'ai failli oublier le plus connu de tous : Le mont Hyjal avec l'arbre monde Nordrassil et le puits d'éternité qu'il garde.
W: Quelle est celle qui a votre préférence?
K.O -Un petit endroit perdu dans les montagnes du nord de Reflet de Lune, juste au dessus de Havrenuit que je pense être le seul ou l'un des rares à pouvoir atteindre. Il n'y a rien de spécial mais je trouve l'endroit assez joli et puis je suis sûr d'y être au calme, tout en étant assez prés d'une ville suivant mes besoins.
W: Au point que vous pourriez quitter la piraterie pour vous installer là-bas?
K.O: Non. L'endroit est certes calme est assez joli à mon goût mais vraiment pas fait pour s'y retirer et s'y installer, j'aime m'y rendre mais ce n'est pas un endroit où j'aimerais m'installer. Et le jour où je quitterai la piraterie, je pense que je reprendrai mes affaires et repartirai à travers le ou les mondes, jusqu'à mourir dans un endroit oublié des vivants, des morts et même des déités ou jusqu'à ce que je trouve un endroit où j'ai vraiment envie de m'arrêter, ce qui n'est toujours pas le cas.
W: Une petite anecdote marquante sur vos voyages? Un paysage qui vous a marqué durablement ou ému, une frayeur...?
K.O -Ma découverte de l'aéroport de Forgefer, car j'ai pu l'atteindre malgré le fait que beaucoup de personne autour de moi croyaient la chose devenue impossible, j'étais même parti avec quelques pirates mais quelques soucis de route et aucuns indices sur la route à prendre nous à fait rebrousser chemin, ce n'est que quelques heures plus tard que j'y suis retourné seul et que j'ai pu réussir à l'atteindre. Pour les frayeurs il y a toujours le moment du saut depuis un bord assez haut, il faut bien calculer son saut et avoir un moyen de freiner sa chute si besoin. Le souci c'est que à moins d'être mage, les objets qui ralentissent les chutes ont des effets très court et il faut savoir les sortir au bon moment. Et si on se rate on a de grosses chances de mourir, pas mal d'explorateur ont disparu comme ça. *Rigole* Les risques du métier ...
W: Quels sont vos projets maintenant que vous êtes libre de quitter Cabestan quand bon vous semble?
K.O: Et bien je compte passer plus de temps sur mon activité, continuer à atteindre les sommets réputés "inaccessibles", visiter des terres "inconnues" et tenter de nouveau d’atteindre des endroits qui m'ont résisté auparavant.

Nouvelles d'Azeroth

Recrudescence de Murlocs

Non contents d'envahir chaque trou d'eau disponible de part le monde, voilà qu'on croise de plus en plus de choses humides à l'odeur de poisson dans les villes ! Le dernier chic en matière d'accessoire de mode : Avoir un Murloc à soi !

Méfiez-vous de l'eau qui...

Les scientifiques gnomes viennent de faire une découverte surprenante ! Certains mages parviennent à invoquer de l'eau avec du goût ! Toute la communauté est en émoi depuis cette incroyable nouvelle qui pourrait nous changer la vie ! Enfin un peu de saveur pour pimenter les temps de repos ! Toutefois, les scientifiques précisent qu'ils ont fait cette découverte après avoir gouté une eau saveur poisson d'un mage qu'on surnomme "Violette".
Vivement que la recherche progresse pour avoir une eau à la bière !

Le Premier Paladin à avoir son 7T5 !

Il soufflait comme un vent de folie sur Sattrath alors que la rumeur prenait de l'ampleur ! Irius, le premier Paladin à avoir son 7T5 ! Une bousculade sans précédent aux côtés du maître des gryphons pour assister à l'événement ! Tout le monde attendait l'homme avec impatience !
La surprise fut de taille lorsqu'il exposa un robot exhalant une fumée âcre et au bourdonnement insupportable ! 7T5 est donc le nom de code d'un stupide petit robot !
Le jeune homme a du partir précipitamment apres les premiers jets d'objets contondants.

Un nouveau journaliste

Netao Reol'En, elfe de sang, est officiellement devenu le responsable de la Torche d'Azeroth côté Horde après une longue négociation avec les propriétaires du journal, la Comtesse Esmealia et Osinae Elendil. Il aura désormais la lourde tâche d'interviewer des barbares et de promouvoir le journal dans un peuple majoritairement illettré. Nous lui souhaitons bien du courage !

07 février 2007

Annonce

LA TORCHE D'AZEROTH RECRUTE

Nous recherchons toute personne intéressée par un poste de journaliste/reporter au sein de notre rédaction.

Votre travail sera de rédiger des articles généraux sur tout sujet que vous jugez intéressant:

- recette de cuisine
- potins (sources avérées)
- reportage animalier, géographique, historique, etc...
- poème, récit
- actualité

Merci d'envoyer un CV et une lettre de motivation à la rédaction de la Torche d'Azeroth: Torchedazeroth@hotmail.fr

La Communauté des elfes

Alors que nombre d'entre nous sont partis combattre la menace au delà de la Porte des Ténèbres, certains tiennent encore à faire vivre Azeroth et à ne pas oublier d'où ils viennent. Les elfes sont les premiers à avoir senti le besoin de se réunir, face à la dispersion de leurs proches sur nos terres. Ils ont décidé de créer la première communauté raciale: la Communauté des Elfes. Nous avons rencontré l'une des fondatrices, Myslea Eth'laki.



Osinae Elendil: Pourriez-vous vous présenter, s'il vous plaît ?
Myslea Eth’laki : Oui, je suis Myslea Eth'laki, gardienne du Savoir pour la Communauté des elfes.
OE : La Communauté des elfes ? De quoi s’agit-il ? Pouvez-vous nous en dire plus?
ME : Et bien la Communauté des elfes n'a d'autre fonction que de rassembler les elfes, nous sommes à leur service. Nous essayons de les protéger, servir, aider, guider.
OE : A leur service ?
ME : Oui, c'est le désir de la Communauté... de rassembler notre peuple.
OE : Comment vous est venue l'idée de créer cette communauté ?
ME : Et bien... après avoir suivi mon enseignement... J'ai beaucoup voyagé à travers nos terres et autres pays lointains et je me suis rendue compte à quel point la notion de partage et d'entraide avaient disparues. Je rêvais d’un peuple se souciant de son prochain, de ses terres et puis, j'ai rencontré des elfes extraordinaires qui m'ont poussée et qui ont fait que la Communauté existe. Car la Communauté est avant tout un groupe.
OE : Je n'avais pas remarqué que les elfes étaient si dispersés.
ME : Et bien, le commerce n'est pas florissant par ici [Darnassus], les elfes abandonnent volontiers leur langue. Ils se soucient plus souvent d'une épée que la santé de leur terre.
OE : Il est quelquefois indispensable de parler commun.
ME : Je ne demande pas non plus de se renfermer, mais il est vrai que notre culture, notre langue, tout ce qui fait de nous des elfes ne doit pas être oublié.
OE : Comment avez-vous procédé pour fonder la Communauté? Qui avez-vous contacté?
ME : Et bien, les elfes. Au détour de mon périple, je leur parlais de mes idées, rêves et puis un jour nous nous sommes réunis près d’Astranaar. Beaucoup d'elfes ont répondu présent et j'ai alors compris qu'il y avait des attentes. Je me suis efforcée de les réunir et nous avons créé le Conseil des Gardiens. La Communauté est formée d'un Conseil composé de cinq gardiens qui se dédient au regroupement des elfes. Chacun ayant une fonction bien spécifique, cela nous aide à nous occuper de choses précises.
OE : Quels sont donc ces cinq postes?
ME : Tout d'abord, Maître Karasuu, qui a été le premier à me rejoindre. Il est le Gardien de la Terre. Son rôle s'attache à organiser et à former les défenses de nos Terres. Il recrute les elfes soldats désireux de protéger les Terres elfes. C'est un elfe admirable, je l'apprécie beaucoup pour son dévouement.
Ensuite, Dame Ayachin, Gardienne des Eléments. Son rôle s'attache aux relations diplomatiques avec les autres peuples. Elle représente les elfes au Haut Conseil. Elle aussi est une des premières elfes à avoir rejoint la Communauté.
Viens ensuite Dame Chisato, Gardienne de la Nuit. Elle s'occupe des missions qui requièrent une attention particulière. Elle aussi est une elfe de qualité et très dévouée.
OE : Qu'entendez-vous par "missions qui requièrent une attention particulière"?
ME : Et bien, disons la surveillance des activités de la Horde, missions d'observation…
Dame Ydelwe est actuellement la Gardienne de la Nature. Elle est responsable également de la défense du territoire, mais là où Maître Karasuu s'occupe des armées au corps a corps, Dame Ydelwe s'occupe des archers. Ils ont des fonctions complémentaires et s'entraident sur le sujet.
Et enfin moi-même, Gardienne du Savoir. Je suis un peu la coordinatrice. Je m'occupe de la Culture, je m'assure que tout soit respecté... un peu le contrôle qualité…
Le Conseil est élu par le peuple.
OE : Tout les combien ?
ME : Tout peut changer si le peuple en fait la demande, il n'y a pas de limite de temps. Disons que nous écoutons les demandes de chacun.
OE : Votre organisation regroupe tous les elfes.
ME : Oui, tout a fait. Ce n'est pas une guilde ou un clan, rien de cela.
OE : Oui, il est important de le préciser. Que doivent faire ceux qui veulent rejoindre la Communauté? Et quels sont leurs droits et devoirs lorsqu'ils l'intègrent ?
ME : Et bien, c'est un devoir civique... Nous invitons chaque elfe à se présenter et à faire sa demande d'intégration.
OE : Où doit-il se présenter?
ME : Il doit laisser un mot sur le registre [http://communautedeselfes.frbb.net/index.forum] ou contacter un gardien.
OE : J'ai entendu parler d'un parrainage?
ME : Et bien, c'est une partie disons amusante. Je souhaite que les elfes s'impliquent et nous leur demandons ainsi pour nous rejoindre de parrainer un autre elfe, de lui présenter la Communauté. Ainsi, tout le monde participe, c'est une manière un peu de nous unir dans l’effort.
OE : Et que devront donc faire les elfes de la Communauté? S’informer de vos activités je suppose?
ME : Et bien, s’il le souhaite mais il est vrai que nous avons un gros programme de structuration. Disons que notre souhait est de former une légion elfe, puis également d'établir un commerce au sein du peuple, des écoles, Ecoles militaires, de Culture... Les idées ne manquent pas et nous écoutons toutes les idées et aidons les elfes à les réaliser.
OE : Tout un programme.
ME : En effet...
OE : Avez-vous quelque chose à rajouter? Un dernier message à passer?
ME : Oui. Les rêves ne se construisent pas tout le temps à coup d'épées... Tendre une main est souvent bien plus fort.
OE : Bien... Ce sera dit.

24 janvier 2007

Potins mondains

Bien le bonjour à tous !

Je me présente, je suis E, bien que cela ne soit pas mon nom cela va sans dire (bien que quelques trolls arriérés, ou quelques nains imbibés auraient pu le croire sans doute !). Mon nom complet ne vous sera jamais divulgué pour des soucis de notoriété ! Imaginez ! Un noble Sin’dorei tel que moi obligé de travailler pour vivre ! Par le Soleil, je ne pourrai plus vous rapportez les potins mondains, vu que je serais mis au ban de la société ! Je serais obligé d’aller vivre à Ogrimmar avec pour compagnon de chambrée des orcs ou des trolls. Brrr j'en frissonne rien qu’à l'idée.
Mais assez parlé de moi (bien que ce soit un sujet particulièrement intéressant n’est ce pas cher lecteur ?). Parlons de cette nouvelle rubrique qui a pour thème les grands de ce monde, leurs fêtes, les ragots qui les entourent et les vendetta qu’ils entretiennent !

Aujourd’hui je ne vous parlerai que d’une chose: la maison Cornaline. Cette famille noble Quel’dorei, après la chute de Quel’thalas, s’était faite oublier, le temps de reprendre des forces, mais à l’appel de notre cher prince (il nous manque, ses fêtes étaient toujours somptueuses, qu’il revienne vite de cette horrible endroit), la maison est revenue vers la lumière (si je puis dire).
Composée uniquement des membres ayant accepté le don de notre prince, la maison Cornaline est un panier de crabe ou vous verriez bien de ne pas y mettre les doigts. Composée de quatre familles principales, les Cornaline pure souche, des fins de race, un peu abâtardis par tant de consanguinité, mais ce n’est que mon avis, rien de personnel, viennent de perdre leur très, très cher patriarche et seigneur et maître de la maison, Gwydion. Il est clair que les autres familles ne se gêneront pas pour se venger de toutes les misères que cette horrible bonhomme leur a fait subir, j’en salive d’avance.

Les Caladan, des fous, quasiment tous, ont vendu (à ce qu’il paraît ce ne sont que des rumeurs rien de plus) leurs âmes à des démons en échange de leurs pouvoirs. Vivant dans une tour aussi noire que leur âme, la tour Ternesoir (je ne vous conseille pas d’y aller pour faire du tourisme cher lecteur !), il est clair qu’ils ne vont pas se gêner pour créer des misères à leurs anciens maîtres (ne vous inquiétez pas je vous donnerai les détails croustillants !)

Les Dol’banar, des marchands avides de profit, intriguants, mesquins, je peux vous parier que d’ici la fin de l’année j’aurai écris plus de pages sur leurs coucheries entre cousin que sur n’importe quelle autre famille décadente qui compose cette maison ! Rien que l’ancienne matriarche, Nashal’an, alors que Quel’thalas n’était composée que de Quel’dorei, a fait assassiner tous ses frères, n’est ce pas charmant ?

Les Thalion, … bah, droit, juste, franc… je sens qu’ils vont m’ennuyer très, très vite ceux là ! Heureusement ils sont peu nombreux et inintéressants !

Maintenant passons au ragot : sachez mes amis que notre très chere Maylïe , une jeune Sin’dorei tout ce qu’il a de plus noble, fille de la maison Cornaline (encore que sa sœur Mileyu soit à demi folle, on raconte qu’elle se balade en parlant à des personnes imaginaires dans la tour blanche des Cornaline ! Forcement la consanguinité a dû un peu détériorer les capacités mentales de Maylïe, ce qui l'a poussé à faire l’impensable), a osé trahir sa famille, les Cornaline par amour pour son maître (à mon avis il y a des déviances sexuelles là-dessous mais je vous en dirai plus dès que j’aurais fait ma petite enquête). Silumaën, maître et amant de Maylïe l’a enlevée au nez et à la barbe des membres de la famille Cornaline. Silumaën, est l’un des possibles prétendant au trône de la famille Caladan, vous savez ceux qui vendent leurs âmes, imaginez ! Tout Lune argent en a fait gorge chaude ! On dit que les membres de la famille Cornaline les plus fougueux aurait juré de se venger ! Y aura-t-il une vendetta ? L’avenir (et moi) vous le diront ! En tout cas je vous laisse mes chers lecteurs ! je vais de ce pas arpenter les alcôves à la recherche de potins croustillants !

Article écrit par E.

Le procès de Tsohanoai

Vous comptiez assister au procès de Tsohanoai qui a eu lieu le 9 janvier dernier mais votre grand mère a insisté pour que vous goûtiez sa nouvelle recette de cake? Pas de problème! La Torche vous a préparé un beau compte-rendu comme si vous y étiez!


L'heure du procès est fixée à 21h, mais dès 20h45 des badauds s'amassent devant le bâtiment qui fera office de tribunal. Une gnome s'affaire dans un coin à alimenter un bûcher et les murmures montent en puissance comme le bourdonnement d'une ruche.
"Un agent du fléau... Non mais vraiment ! N'importe quoi !"
"C'est un mutant ! Il faut le brûler !"
"Quand je pense qu'il devait se marier, la pauvre petite doit être effondrée !"
"Son frère est beaucoup plus mignon !"
"La coupe de cheveux du juge laisse à désirer..."
Chacun rentre dans la salle, le juge se tient bien au centre la mine sévère, une coupe de cheveux un peu effeminée et l'attente commence. Le prisonnier devrait être là depuis déjà 5 bonnes minutes mais l'entrée reste desespérement vide.
Enfin, un bruit de bottes se fait entendre, les lourdes armures de métal des chevaliers d'Uther accrochent les derniers rayons du soleil tandis qu'ils pénètrent dans la salle, encadrant Tsohanoai. Il jette des regards nerveux autour de lui, évitant autant que possible les regards des personnes présentes. Pourtant, elles sont nombreuses à lui témoigner de l'amitié, d'anciens compagnons d'armes jusqu'à son frère, tous sont là pour le soutenir. Kyahenelvina est déjà présente, elle glisse un sourire à Tsohanoai tandis qu'à la droite du juge, Helgar, le nain représentant l'Aube d'argent le détaille de la tête au pied. Après quelques hésitations, le jury est enfin désigné : Ilassa, Nenya et Khemzvahad.

Une humaine déguisée en Pirate ou une Pirate déguisée en humaine ?

La tension monte d'un cran, et le massacre commence. Exposant les faits avec précision, Helgar alligne les preuves et exhume le passé du jeune mage avec un plaisir malsain. Trois lettres principalement, l'une d'un garde du Rempart du Néant mort, écrite avec son propre sang tandis qu'ils se faisaient tous massacrer, une autre de Nathaniel tandis que lui et Marud avaient été attaqués par Tsohanoai, et pour finir, une lettre de Tsohanoai lui même jurant qu'il tuerait les kidnappeurs de Kyahenelvina. Les murmures vont bon train dans la salle, réfutant les accusations au fur et à mesure que le nain parle. Même Cléante, le juge effeminé mais charismatique a bien du mal à faire entendre son infatiguable marteau. Lorsque Kyahenelvina rentre en scene, elle s'applique à démonter un par un les faits, allant même jusqu'à transformer Kaeril Vael'Enmar en réprouvé au moyen d'un astucieux déguisement, et bluffant toute l'assistance en dévoilant la présencede la troll Wicca parmi la foule. Un tour de passe-passe efficace : les apparences sont trompeuses.

L'avocat de l'accusation avait bu !

Apres une telle efficacité, on pourrait se dire que les choses sont déjà presque réglées. Mais il s'avère que ce bon vieux Helgar, qui a pris le temps de boire quelques bieres entre temps, sort un nouvel atout de sa manche : Une ultime lettre. Probablement la preuve la plus tangible, une lettre du père de Tsohanoai adressée à son fils dans laquelle il lui explique comment et pourquoi sa mère avait été infectée par le fléau avant de lui donner naissance, comment elle avait resisté jusqu'à lui donner la vie et de conclure sur une phrase terrible :
"Le Fléau te réclame dans ses rangs. Kel'Thuzad s'interesse à toi."
Pourtant, là encore, la partie adverse a su se montrer redoutable. Parfaitement sereine, Kyahenelvina s'est levée, blessant sa main sur l'arme de sa propre soeur afin de faire couler quelques gouttes de son sang au fond d'un verre :
"Pourriez vous faire la différence entre ce sang et celui d'un autre ? Y voyez vous la corruption ? [...] Le sang est le sang, il ne dicte en rien nos actes. Mon client n'a pas demandé à être contaminé par le Fléau. Cette lettre prouve la dévotion d'un père envers son fils."
Le procès vire carrément à la farce lorsque l'avocat de l'Aube d'argent s'en prend directement à Kyahenelvina, l'accusant d'être corrompue. Des cris outrés se sont élevés depuis les personnes présentes, accusant Helgar de faire absolument n'importe quoi. Ce qui, il faut bien le dire, était une réalité !

"Rivendare? Il se terre dans Stratholme."

Néanmoins, une fois le calme retrouvé et les allégations du nain écartées, deux témoins viendront justifier les actes de Tsohanoai: Brünhilde Cendrargent, avec laquelle il a essayé à de nombreuses reprises de sauver Ysida des griffes de Rivendare :
"Tsohanoai a été de toutes les escouades que j'ai formées pour délivrer notre malheureuse compagne d'arme Ysida, pas une fois il n'a démérité."
et Prisme Highspear qui viendra témoigner de la présence du magelors d'expédition pour affronter Ragnaros. Et bien qu'Helgar juge la menace du Baron Rivendare bien peu dangereuse :
"Comme la demeure de Rivendare? Rivendare est un sous-fifre. pas une menace majeure.[...] Rivendare? Il se terre dans Stratholme."
Cette partie du procès s'achèvera sur les derniers hurlements de la foule à l'égard du nain qui semble de plus en plus verreux.
Après une courte pause pour permettre au jury de délibérer et à l'accusé de prendre un peu l'air, le verdict sera enfin rendu dans un silence pesant. La tension est presque palpable tandis que Khemzvahad s'avance sur le devant de la scène. Bien loin d'être impressionné, il exposera les faits point par point, innocentant Tsohanoai sur l'ensemble des faits qui lui était reprochés. Les hurlements de victoire et les applaudissement fusent tandis que Kyahenelvina et Tsohanoai se jettent dans les bras l'un de l'autre, avant d'être pris à parti par les amis venus les féliciter. Difficile de dire si justice a bien été rendue lors de ce simulacre de procès, non pas parce que l'accusé a été innocenté, mais bien parce que l'avocat de l'Aube d'argent avait tout d'un fanatique de la Croisade écarlate.

10 janvier 2007

Une armée en formation

Osinae Elendil : Pourriez vous vous présentez, s'il vous plaît ?
Callistà : Bien. Je me nomme Callistà, magicienne.
OE : Vous n'avez pas de nom de famille ?
C : Non car je suis née en forêt d'elwynn mais j'ai été laissée à l'orphelinat de Stormwind. Ma famille étant l'une de celle de la marche de l'ouest qui fit "faillite" à l'arrivée des Défias dans la région. J'ai donc grandi à l'orphelinat tout en continuant à avoir des contacts avec mes parents. Mais je n'y suis pas restée très longtemps.
OE : Quand en êtes-vous partie? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre la route ?
C : La directrice à pensé que j'avais quelques aptitudes pour la magie. Je suis donc entrée en contact avec les magiciens de la tour de Stormwind, lesquels m'ont envoyée au monastère d'Elwynn pour commencer ma formation.
OE : Quel âge aviez-vous?
C : Je ne compte pas en âge elfique mais j'avais à l'epoque quatorze de nos années.
Comme vous le savez peut être la formation de mage prend très longtemps et est principalement un éveil de l'esprit. J'ai donc eu plusieurs missions, tout en étant surveillée par les autorités du Kirin Tor. C'est durant ces missions que j'ai rencontré Galehod, mon plus vieil ami et le co-créateur de La Garde.
OE : Il est mage lui aussi ?
C : Non il a suivi la voie de la lumière. C'est un Paladin.
Plusieurs années sont passées. Nous nous croisions souvent sans réellement exécuter nos missions ensemble. Finalement les autorités du Kirin Tor m'ont envoyée sur le front. J'ai donc intégré un bataillon dans le bassin d'Arathi. Nous avons essuyé de très nombreuses défaites, sans réellement connaître de succès. Puis j'ai été relevée et je suis rentrée à Stormwind. Là le conseil m'a expliqué que devant la menace de la légion ardente toujours présente, on préférait me voir parfaire mon initiation plutôt que de rester sur le front.
Parallèlement à mon apprentissage, et avec l'approbation des autorités dirigeantes, nous avons créé, avec Galehod, La Garde. Je m'interromps.
OE : Oui?
C : Pour vous avertir que Galehod arrive. Il pourra vous fournir d'autres informations. C'est Galehod qui a eu l'idée de La Garde, il était exaspéré de la situation sur les fronts.
[Galehod entre]
Donc à la suite des débâcles de l'Alliance sur les différents fronts, on a commencé à prospecter dans les différentes capitales. J'avais les autorisations pour créer un corps d'armée et Galehod les siennes pour le former aux techniques militaires actuelles.
OE : Quand avez-vous créé la Garde ?
C : Il y a environ deux mois. Nous avons rassemblé plusieurs aventuriers et les avons formés.
Nous comptons actuellement une trentaine de membres repartis en six unités.
Galehod : Nous sommes toujours en cours de formation, seule une unité est opérationnelle réellement.
OE : Quelles sont ces unités ?
C : Une unité est une troupe de cinq personnes commandées par un lieutenant. Deux unités forment un bataillon qui est commandé par un capitaine.
G: Actuellement des unités de niveau, pour faciliter la formation, et ensuite des unités tactiques que je formerai à des manoeuvres très propres à chaque unité ...
OE : Vos membres sont-ils expérimentés ou plutôt en apprentissage ?
G : Comme je vous l'ai dis, une partie est en apprentissage et une unité est vraiment opérationnelle. Mais nous avons de bons combattant en devenir.
OE : Vous êtes donc les deux dirigeants? Y a-t-il d'autres personnes qui occupent de hauts postes chez vous? Comment est composée votre hiérarchie ?
C : Oui, je suis le commandant, Galehod est conseiller.
G : Nous avons des rôles tout à fait différents.
C : La hiérarchie de La Garde est la suivante : les protecteurs qui composent les unités, les lieutenants qui dirigent une unité, les capitaines qui commandent les bataillons et le commandant. Deux grades "à part" viennent s'ajouter. Le conseiller, Galehod, qui s'occupe du recrutement, de la formation, etc... et le banquier Bankho.
G : Je peux moi-même à tout moment prendre le commandement d'une unité ou d'un Bataillon ..
OE : Quand décidez-vous de mener une attaque? Etes-vous plutôt défensifs ou plutôt offensifs ?
C : Comme nous vous l'avons dit, nous sommes pour l'instant au stade de la formation. Mais nous comptons déjà plusieurs actions. Sur les champs de batailles, mais aussi une attaque sur le camp de bois brisé et la défense de Theramore récemment. Nos objectifs sont aussi bien défensifs qu'offensifs. Mais n'étant pas encore opérationnels à cent pour cent, nous n'avons pas encore d'ordre de mission officiel.
OE : Comment effectuez-vous votre recrutement? Quelles sont les conditions pour être accepté chez vous?
C : Galehod étant le chef du recrutement je lui laisse la parole.
G : Je me charge en général du recrutement. La plupart du temps, certains de nos membres me sollicitent pour me présenter un combattant qu'ils jugent apte à nous rejoindre. Donc le recrutement se fait déjà grâce à l'aide de nos membres qui "filtrent" les combattants susceptibles de correspondre à notre recherche. S’ensuit un entretien de la personne concernée avec moi-même. Nous posons également des affiches dans les capitales pour interpeller les combattants.
Pour ce qui est de l'entretien, les choses importantes sont les suivantes. Tout d’abord, le concerné doit être prêt à défendre les capitales à tout moment ... Il doit être désireux d'être formé au combat en équipe donc être capable d’être sous les ordres d’un officier gradé. Et bien évidement il va de soi qu'il doit respecter ses supérieurs, ainsi que les règles du monde dans lequel nous vivons. Sous-entendu les hors la loi et les corrompus ne sont pas les bienvenus (HRP : Ninja looter et non rp) Bien entendu nous respectons les combats dans les règles de l’art, tout en étant sans pitié sur le champ de bataille. S’ensuit une période d’essai ou le combattant peut partir s'il le souhaite ou nous pouvons souhaiter qu'il parte.
OE: La période d'essai dure combien de temps ?
G: Elle n'a pas de durée prédéterminée. Elle se termine lorsque le combattant a fait ses preuves, c’est-à-dire qu’il respecte nos règles tous les jours, et surtout lorsqu’il a combattu avec nous et s’est montré valeureux, courageux et respectueux envers ses supérieurs. En général après un événement tel que l'attaque du bois brisé, les combattants présent sortent de la période d'essai et sont gradés. Ils deviennent des Protecteurs.
C: Avez vous d'autres questions?
OE: Non, je crois que nous avons fait le tour. Avez-vous un message à faire passer ?
C : Non, pas spécialement, sinon que tous les aventuriers désirant rejoindre notre guilde sont les bienvenus.
OE : Le message sera passé.

Communiqué

Plusieurs années se sont écoulées depuis la défaite de la Légion ardente à la bataille du mont Hyjal, et les peuples d’Azeroth ont continué à reconstruire leurs royaumes autrefois brisés. Leurs forces renouvelées, les héros de la Horde et de l’Alliance ont commencé à explorer les terres dévastées qui se trouvent au-delà de la Porte des ténèbres.

Or des créatures sortent de la Porte des Ténèbres et envahissent les Terres Foudroyées. Les défenseurs de l'Aube d'Argent sont venus prêter main forte aux gardiens de Rempart-du-Néant, mais l'ennemi est puissant et tous les soldats, qu'ils soient de l'Alliance ou de la Horde, sont appellés en renfort.On ne sait pas grand chose de cette invasion pour l'instant, mais les premières rumeurs font état de vagues d'ennemis en provenance du célèbre portail.

Il semblerait également que le Seigneur Kazzak ait traversé la Porte des Ténèbres pour se rendre en Outreterre... laissant derrière lui l'un de ses lieutenants, Kruul, dont le but est de semer peur et désolation. Kruul et ses infernaux ont été vus dans plusieurs régions d'Azeroth dont les Hinterlands, les Maleterres de l'Est, Berceau-de-l'Hiver, la Vallée de Strangleronce, Azshara, Silithus ou encore la Gorge des Vents brûlants. Même les forces de l'Aube d'Argent n'ont pas osé s'attaquer directement à Kruul, les soldats de la Horde et de l'Alliance sont donc amenés à préparer une contre-offensive pour tenter d'en venir à bout.

20 décembre 2006

Des visiteurs venus d'ailleurs

Vous l'avez sans doute tous remarqués, mais de nouveaux visages sont apparus sur nos terres. Au terme d'une longue investigation, la rédaction de la Torche d'Azeroth a pu en apprendre davantage sur eux.

Il s'agit de deux races différentes.

La première est une race appelée Draenei.
Ses représentants sont des personnages ressemblant étrangement à des Eredars, à la peau bleue, et parlant le commun avec un très fort accent. L'un d'eux nous a expliqué leur origine en peu de mots. Venant d'un autre univers, ils voyageaient dans leur vaisseau interdimensionnel lorsqu'une panne les fit dériver et échouer sur Azeroth. Quelques éclaireurs ont été envoyés à notre rencontre pour déterminer qui vivait ici et s'il y avait un moyen de cohabiter. Les peuples de l'Alliance les ont acceuillis à bras ouverts. S'ils sont peu nombreux aujourd'hui, c'est parce qu'ils sont encore à la recherche des quelques draeneis qui auraient survécu au crash. Mais il est indéniable qu'ils finiront par prendre la route et découvrir leur nouveau monde.

La seconde race est celle des elfes de sang.
En effet, cela faisait un moment que les elfes de sang s'étaient retirés dans la région de Quel'Thalas, notamment suite à la destruction de leurs terres par le Fléau mort-vivant. Il semblerait cependant que ce peuple soit sorti de sa "léthargie" pour repartir en quête d'aventure. Cependant, déçus par les batailles qu'ils avaient mené auprès de l'Alliance, ils ont signé un pacte d'allégeance et de soutien envers les membres de la Horde. Connaissant leur soif de combat, nous pouvons nous attendre à des rencontres explosives...

Avis de recherche


MESSAGE DU CERCLE CENARIEN A TOUS LES ELFES

La druidesse Sylïanis Lirin Sa est très activement recherchée par le Cercle Cénarien pour haute trahison!
La preuve a été faite qu'elle était responsable de la mort du Commandant Firandil du Cercle Cénarien et aussi responsable de la tentative de meurtre sur l'Archidruide Fandral Staghelm. Elle a fait preuve de capacité étrange. Elle est donc à considérer comme extrêmement dangereuse. Le Cercle Cénarien demande à tout elfe capable de l'appréhender de la ramener vivante, si possible, afin qu'elle soit jugée. L'on sait qu'elle habite depuis déjà quelques années à Stormwind mais elle n'y fut plus vue depuis déjà quelques jours. Sylïanis a les cheveux bleus et des mèches rouges, elle possède un tatouage sur la poitrine désignant un oiseau.

Les faits:
Durant la nuit du 27 au 28 Novembre le Commandant Firandil et trois de ses hommes ont été tués par la druidesse Sylïanis Lirin Sa. Plus tard dans la nuit elle mena un assaut, seule, contre l’archidruide en personne. Déjà il y a quelques années ils avaient eu une violente altercation et Sylïanis avait tué une des gardes d'élite de l’archidruide. Le temple était intervenu à l’époque afin de calmer les tensions et éviter à Sylïanis le bannissement de Darnassus. Cette fois-ci sa trahison est indéniable et l’on demande à tout être capable de la ramener devant l’archidruide de le faire morte ou vive, mais pouvant être ressuscitée afin de subir un interrogatoire pour connaître avec certitudes les détails de cette histoire. D’après les rapports d’enquêtes sa compagne serait morte peu de temps avant lors d’une campagne pour le Cercle Cénarien. Le lien, si lien il y a, n’est pas encore clairement établi. Nous insistons donc sur le fait de la ramener en état suffisant pour pouvoir être ressuscitée. Elle est à considérer comme extrêmement dangereuse.

Le désert n'est peut être pas si désert...

Vous pensiez que le désert n'était peuplé que de scorpides et de busards? Détrompez-vous. Au coeur des sables, au milieu des dunes, vit un peuple conséquent, mais qui peine encore à se faire entendre. Les marchands des Sables ont décidé de leur apporter leur aide et de regrouper ceux qui ont une affinité avec ces petits grains. Nous avons rencontré l'un d'eux. Osinae Elendil: Pourriez-vous vous présentez s'il vous plaît?
La Scorpionne Rouge: Hum, je suis celle qu'on connaît sous le nom de Scorpionne Rouge. J'ai été une aventurière travaillant pour les plus offrants jusqu'à ce que je découvre l'immensité du désert. J'y ai rencontré des gens atypiques, le peuple du désert. J'ai pris fait et cause pour leur cause. Je suis alors devenue l'une de leurs émissaires.
OE: En parlant du peuple du désert, à qui pensez-vous? Aux pirates? Aux voleurs? Ou en existe-t-il d'autres?
SR: Différentes civilisations ont envahi le désert, les gobelins à la recherche de profit, les pirates pour cacher leurs trésors et avoir une base opérationnelle. Mais il existe une peuplade à l'origine de tout, tout ce qui a été bâti dans le désert, et j'ai rencontré une partie d'eux. Ils se cachent dans des grottes et ont quelques campements. Certains travaillent comme des bandits.
OE: Comme les grottes du temps?
SR: Les grottes du Temps sont un autre... hum, sujet. Une histoire de dragons derrière, je maîtrise moins bien ce sujet...
OE: Vous avez pris fait et cause pour eux, c'est-à-dire? Quelle est leur cause? Leurs principes?
SR: Récemment, des désordres ont affecté les Sables, on suspecte des pillards d'avoir violé des reliques sacrées. Cela aurait libéré une force insoupçonnée et des créatures mystérieuses. Leur cause est de préserver l'équilibre dans le désert et de protéger les reliques. Je m'occupe personnellement d'éliminer les pillards et de chasser les intrus des lieux non désirés. Ils cherchent aussi à percer certains mystères de leurs ancêtres et cela m'arrive de chercher à comprendre d'anciennes légendes.
OE: Comme les menaces d'Ahn'Qiraj?
SR: Effectivement les Ruines d'Ahn'Qiraj ont tremblé récemment. Et des flots de créatures insectoïdes en sont sortis faisant de terribles ravages parmi les peuples des Sables.
OE: Vous avez donc créé les Marchands des Sables?
SR: Tout à fait.
OE: Pourquoi vous appeler Marchands, si vous êtes des sortes de soldats?
SR: Notre regroupement poursuit plusieurs objectifs. Notre objectif principal est de veiller sur les Sables. Toutefois, nous avons une autre activité essentielle pour la survie des hommes du désert. Nous nous occupons de ravitailler les campements en vivres et eau. Et nous faisons des échanges avec la civilisation en rapportant des biens exotiques aux citoyens des villes. D'où le fait que nous soyons des marchands, même si nous occupons une double fonction. L'expression "assemblée" a aussi un sens pour nous.
OE: De combien de membres êtes-vous composés?
SR: Notre regroupement dénombre une vingtaine d'individus tous plus motivés les uns que les autres. Nous faisons une sélection afin de déterminer qui sera capable d'endurer la vie dans les Sables. Peu comprennent la réalité du désert.
OE: Comment choisissez-vous les candidats?
SR: Hum, selon certains critères précis. La personne doit être apte à travailler dans un groupe d'individus et à agir par lui-même. Ensuite, on détermine s'il peut nous apporter quelque chose. Si la personne a l'expérience du désert, il a de meilleures chances de nous rejoindre. Finalement, il faut que la personne n'ait pas trop d'attache à la civilisation.
OE: Vous menez une vie de nomades?
SR: En effet, nous nous déplaçons de campements en campements mais nous comptons dans le futur nous établir de manière permanente à Tanaris.
OE: Si des gens veulent vous rejoindre, qui doivent-ils contacter?
SR: Alors nous recherchons activement des individus connaissant le désert pour nous aider. Donc il faut me contacter (HRP: La Scorpionne Rouge est Kalyan) ou l'autre responsable, Saraëh, pour discuter avec nous.
OE: Comment est organisée la hiérarchie des Marchands du Désert?
SR: Euh, elle n'est pas très stricte... Le Sable nous guide. Saraëh et moi coordonnons les actions. Quant aux Marchands, ils participent chacun à leur façon.
OE: Bien... Je crois que nous avons fait le tour. Voulez-vous rajouter quelque chose?
SR: Que les membres de l'Alliance qui respecteront nos contrées et nos reliques seront appréciés dans les déserts. Les autres encourent des risques. Bien entendu, il en va de même pour les membres de la Horde.
OE: Vous vous considérez comme neutres?
SR: Hum, effectivement. Nous ne servons personne à part la Déesse des Sables qui nous guide. Ca doit être tout. Merci à vous d'être venue par ici.
OE: Merci à vous d'avoir voulu répondre à mes questions.
(pour tout contact, rendez-vous sur http://marchandsables.xooit.fr/index.php)

06 décembre 2006

Rétrospective

La Torche d'Azeroth vous fait découvrir à chaque parution des personnages marquants et attachants. Toutefois, nous pouvons nous demander ce que ces personnes deviennent une fois que l'article à leur sujet est paru. La rédaction a donc recherché les interviewés et vous fait partager ce qu'elle a découvert.

Dernier Rempart, la guilde créée conjointement par Esmealia de Casvelar'Is et Estehelyen, a subi une crise sans précédent en octobre. De nombreuses personnes ont quitté les rangs de la guilde, dont la Comtesse. Celle-ci a alors choisi d'ouvrir sa propre garde personnelle qu'elle a nommée l'Egide du Cygne.

Merende s'occupe du Clan Daendil le temps que Chysië se repose. En effet, l'hiril est souffrante et ne peut pour l'instant assurer la direction du Clan. Ils ont retrouvé quelques uns des leurs mais si peu qu'ils cherchent encore ardemment.

Arme au poing est devenue une organisation d'importance. Non contente d'avoir intégré le Haut Conseil, remis au jour par Tial Monnaghan, Crima enchaîne les contrats en tout genre, que ce soit récupérer une relique au poste de Bois-Brisé ou sauver une jeune fille en détresse.

La jolie Tyranelle n'a pas de projet pour l'instant. Ayant entendu les prophètes annoncer une aire nouvelle dans les semaines à venir, elle se contente d'attendre de voir de quoi le futur sera fait. D'autant plus que les Lionhearts vivent une période des plus mouvementées.

Enfin, Makö continue de diriger le Clan Rose-Croix qui a été rebaptisé Les Croisés de la Rose. Ils sont toujours sur la brèche, toujours prêts à aider leurs compatriotes.

Dans la lumière des Veilleurs

Cela faisait un moment qu'on avait plus vu les Veilleurs dans les environs de Darkshire. On les croyait presque dissous. Mais il n'en est rien. Les Veilleurs sont toujours là et plus féroces que jamais face aux nombreuses menaces qui pèsent sur la ville. Nous avons pu assister à l'une de leur réunion.

Les Veilleurs se sont réunis le mardi 5 décembre dans l'auberge du Darkshire pour une réunion. Et celle-ci était d'une grande importance: il s'agissait de nommer les officiers.

Car les Veilleurs sont dirigés par quatre officiers, eux-mêmes aidés par quatre assistants.

Il fut tout d'abord question des deux postes d'officiers recruteurs, ceux qui sont chargés de rencontrer les candidats à l'intégration au sein de l'organisation. Ces deux officiers ont auprès d'eux un assistant recruteur qui aide à la prospection pour les Veilleurs dans le monde d'Azeroth. Muglia et Shandryll eurent l'insigne honneur d'obtenir les deux postes de recruteurs et Lotharius se porta volontaire pour les assister dans leur tâche.

Puis vint le poste de conseiller diplomate. Celui-ci est chargé de représenter l'organisation auprès des autres guildes, de promouvoir les Veilleurs, mais aussi de gérer tout ce qui relève des conflits internes. Telkostrasz demanda le poste et ces compagnons le lui accordèrent de bon gré, en lui octroyant également un assistant dans la personne d'Atome.

Enfin, le dernier poste assigné, et non le moindre, fut celui de commandant. Cette tâche ardue consiste à organiser les troupes lors d'affrontements armés. Elle demande donc un sang-froid et une expérience en tactique militaire des plus pointues et tous ont jugé que le nain Khemzvahad était le plus à même d'occuper ce poste. Il sera secondé par deux capitaines, l'un qui sera chargé de la surveillance du Darkshire, en l'occurrence Krynna, et l'autre de celle d'Astranaar (le poste reste à pourvoir).

Une fois ces bases définies, les Veilleurs discutèrent d'un point important de l'organisation: le recrutement. Composés actuellement d'une vingtaine de membres, les Veilleurs cherchent encore et toujours à renforcer leurs rangs. Car la ville, et le monde d'Azeroth, est constamment la proie d'attaques hordeuses. Il est donc primordial de former une troupe conséquente. A ces fins, les Veilleurs font régulièrement des annonces pour inviter les courageux à les rejoindre. Ceux qui se portent volontaires passent tout d'abord un entretien avec les officiers recruteurs. A l'issue de cet entretien, le candidat accepté rentre dans l'organisation au rang de guetteur. Il lui est alors assigné un parrain qui se charge de le guider. Lorsque le parrain juge son filleul près à devenir un membre à part entière des Veilleurs, il lui fait passer une quête. La quête réussie, le guetteur devient officiellement un veilleur.

Telles furent les propos échangés ce soir là. Les Veilleurs sont donc de retour, et plus volontaires que jamais. Nous leur souhaitons de trouver des membres vaillants et de grossir leurs rangs.